Le marathon mode bat son plein. Depuis toujours, Milan se porte comme gardienne de l’héritage classique de la mode, à l’image de Dolce Gabbana qui a une fois de plus sublimé la femme italienne. Cependant certains défilés, à l’instar de Moschino ou Au Jour Le Jour, ont joué les troubles fêtes en présentant une collection remplie d’autodérision et d’extravagance.
Dolce & Gabbana prend des vacances:
Pour la collection printemps-été, la griffe italienne nous emmène en vacances. On pouvait y rencontrer une touriste asiatique portant un kimono, la working girl qui ne se passe jamais de son tailleur ou d’autres arborant des robes cartes postales sur lesquelles sont mentionnées la ville italienne visitée. Le tout est ornementé de fleurs présentes aussi bien sur les tenues que sur les accessoires.
Les mannequins - touristes jusqu’au boutistes, prenaient quant à elles des selfies sur le catlwalk immortalisant ainsi cette escapade au pays D&G.
La tradition chahutée chez Moschino et Au jour le Jour
Bruits de klaxon, panneaux de signalisation, pas de doutes nous sommes bien au défilé Moschino! Jeremy Scott a présenté ses silhouettes dans une ambiance « travaux public » au milieu d’une route reconstituée. Tailleurs à imprimés, signalétiques de chantier, bijoux clés à molette et pour finir cette promenade urbaine, des robes à franges, largement inspirées des lavomatiques résument les pièces fortes de son défilé.
Ses détracteurs diront que ses collections kitch manquent de renouvellement. Une chose est sûre, J.Scott apporte un vent de liberté et d'insoumission a la Fashion Week milanaise.
Moins habituée à l'extravagance Au Jour Le Jour a surpris son public en réalisant une collaboration pour les 50ans de Dash. Déclinée à outrance, la marque de lessive italienne s'illustrait sur des robes et débardeurs à sequins, des jupes trapèzes, des gilets et même sur les bottes.