Nous y sommes ! Show dément au défilé Givenchy, ode à la femme et à la liberté chez DVF, standing ovation pour Madeline. Comme chaque année la Fashion Week de New-York a su nous surprendre et nous faire rêver.
Retour sur les moments les plus marquants de cette première semaine de la mode.
L’hymne à l’amour de Givenchy:
Le 11 septembre 2015 a eu lieu le défilé le plus attendu de la semaine de la mode new-yorkaise. Habituée à la Fashion Week de Paris, la maison parisienne pose ses valises à New-York pour la première fois.
Placé sous le thème de l’amour le show se déroula sur la rive de l’Hudson river avec une vue imprenable sur la Liberty Tower. Quatorze ans après les attentats du 11 septembre, Marina Abramovic, la directrice artistique du défilé a voulu « créer quelque chose de respectueux et humble » et explique que « L'événement que nous créons ensemble traite de pardon, d'inclusion, de nouvelle vie, d'espoir et avant tout d’amour ».
Fait exceptionnel, plus de 800 personnes grand public ont pu assister au show, ainsi que 200 élèves d’écoles de mode. Ils ont pu côtoyer les nombreuses célébrités présentes telles que le couple Kardashian-West, Julia Roberts, Uma Turman,Lætitia Casta, Amanda Seyfried, Lara Stone, Carine Roitfeld ou Courtney Love, toutes venues applaudir Roberto Tosci pour ses dix ans de carrière à la tête de la direction artistique de Givenchy.
La tolérance s’invite à la Fashion Week de NY:
Longtemps critiquée pour exposer des mannequins de plus en plus maigres et similaires, la modosphère semble s’ouvrir à la différence, à l’image de Madeline Stuart.
Atteinte de la trisomie 21, la jeune mannequin de 18 ans a défilé pour le collectif FTL Moda déclenchant une standing ovation dès son premier passage. Le collectif italien s’est engagé à plus de différence sur les podium. Egalement présente lors du même défilé, Rebekah Marine, mannequin née sans avant bras, se pose en tant que modèle et porte-parole de la diversité dans le milieu très fermé de la mode.
Diane von Furstenberg: la papesse de la feminité:
A l’heure du tout minimaliste, la maison DVF fait de la résistance et garde son ADN, celui d’une femme libre, joyeuse et juvénile, n’oubliant jamais sa robe drapée qui a fait le succès de la marque.
Des looks ultra féminins, colorés, qu’on pourrait facilement apercevoir au festival Coachella l’été prochain.
Les silhouettes sont bohèmes-chic arborant des longues robes ou des combinaisons en soie à imprimés 70’s. La taille est marquée, le decolté présent sans être excessif. Les quelques tailleurs présentés, sont chics et sexy. Bref, cette collection printemps-été 2016 nous montre que la visionnaire du style a une fois de plus su sublimer la femme et la rendre plus désirable que jamais.
Par Capucine Wieviorka
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